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Photo du rédacteurMichel Havez

Katherine Johnson.

Née en 1918, inutile de vous préciser que sa scolarité fut particulièrement brillante : diplôme secondaire à 14 ans puis universitaire, elle est la troisième étudiante afro-américaine a décrocher un doctorat en mathématiques, qu'elle obtient avec la plus haute distinction à l'âge de 18 ans.


Après une carrière d'enseignante, puis chercheuse, elle apprend que la NACA (ancêtre de la NASA) recrute des mathématiciennes. Elle postule et y consacrera le reste de sa carrière.

On est alors en 1953, Katherine a 35 ans. Elle est physicienne, mathématicienne et ingénieure spatiale. De 58 à sa retraite (86) sa tâche consistera à vérifier par le calcul (à la main) les prévisions des premiers ordinateurs, encore peu fiables et sujets à faire des erreurs. En 1961, elle valide à la main les calculs de trajectoires de la mission Mercury-Redstone, qui n'est autre que l'envoi du premier Américain (Alan Shepard) dans l'espace.

Idem en 62 ou elle valide les trajectoires de Mercury-Atlas qui envoie le premier homme (John Glenn) en orbite. John qui connaît la réputation de Catherine mais a une confiance très limitée dans les premiers programmes informatiques de suivi de trajectoire, demande expressément qu'une vérification manuelle soit faite par Katherine Johnson avant le vol. John dira : si Katherine valide, alors j'y vais !



En 62 c'est encore elle qui calcule les trajectoires de rendez-vous spatiaux entre le module de commande et Apollo 11.


Katherine s'est éteinte le 24 Février 2020 à l'âge de 101 ans.



Si vous voulez en savoir plus, je vous conseille l'excellent film "les figures de l'ombre" sorti en 2016.


Michel Havez, 22 Février 2021.

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